Notoirement connue pour les dégâts et pour les risques sanitaires qu’elle engendre, la chenille processionnaire du pin est une espèce de lépidoptères. Elle provoque notamment la défoliation progressive de l’arbre, le rendant plus fragile face aux ravageurs et aux diverses agressions extérieures. Il s’avère donc crucial de repérer une éventuelle infestation de chenilles processionnaires du pin afin d’éradiquer le fléau au bon moment.
Connaître la période de réapparition des chenilles processionnaires du pin
Les nids soyeux des chenilles processionnaires s’accrochent dans les pins en hiver. Ils renferment la larve d’une espèce de papillon ravageur : le Thaumetopoea pityocampa. Elle est reconnaissable par sa teinte brun foncé rehaussée de taches rouges au niveau des flancs. À ceux-là s’ajoutent une tête noire et une face ventrale jaune. Attention, la chenille processionnaire du pin est recouverte de poils urticants.
La prolifération de ce nuisible se traduit par le jaunissement des aiguilles de l’arbre. Les nids volumineux qui se forment à la fin de l’automne contiennent des centaines de chenilles processionnaires du pin. Elles survivent en mangeant les aiguilles du pin. Heureusement, les pièges à chenilles processionnaires du pin présentés comme sur ce site de fabricant, sont efficaces, économiques et faciles à installer.
Comprendre leur cycle de vie et leurs prédateurs naturels
Les papillons mâles et femelles s’accouplent à partir de la mi-juin pour engendrer des milliers de chenilles processionnaires. Une femelle pond et dépose des centaines d’œufs sur les aiguilles des pins. Quant aux mâles, ils meurent quelques jours après la période d’accouplement. L’éclosion s’opère dans les 30 à 45 jours qui suivent la ponte.
Les chenilles se développent, changent de couleur puis se couvrent de poils. Vient l’automne, la saison propice pour se construire un abri en soie où passer l’hiver. La chenille processionnaire prolifère sur toutes les espèces de pins. Elle est également présente sur les cèdres. Elle commence par défolier l’arbre qui décroit et qui perd progressivement son pouvoir photosynthétique. Si aucune mesure n’est prise, l’hôte devient vulnérable face aux insectes xylophages.
Les mésanges sont les prédateurs des chenilles processionnaires du pin. Elles peuvent consommer jusqu’à 500 insectes quotidiennement.
Identifier les endroits où se trouvent ces chenilles
Les chenilles processionnaires mesurent près de 4 cm selon leur stade de développement. Elles apprécient les différents types de pins, dont le pin maritime, le pin noir, le pin laricio, le pin d’Alep ou encore le pin parasol. Vous pouvez aussi trouver des chenilles sur le cèdre de l’Himalaya. Les œufs des chenilles éclosent au printemps et les nuisibles se nourrissent des premières feuilles.
Les chenilles nuisent à la santé des hommes et des animaux. Les poils urticaires emportés par le vent libèrent une substance allergisante : la thaumétopéïne. Cette dernière provoque des démangeaisons qui se transforment en éruptions prurigineuses ou en érythèmes. Dans les cas les plus graves, le patient risque de développer des chocs anaphylactiques ou encore des œdèmes de Quincke.
Évitez autant que possible de toucher aux nids des chenilles, car la substance contenue dans les poils urticaires peuvent y rester durant plusieurs années. Les animaux subissent aussi les méfaits des chenilles processionnaires du pin. En l’absence de soins, ils se retrouvent notamment avec des langues nécrosées.